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Commentaire de DLR CR (03/02/2010 05:41) :
La décision d’Anne Sophie Taszarek ne regarde qu’elle-même : c’est un choix
personnel. Cet épisode n’est qu’une nouvelle illustration du rejet qu’ont
les militants socialistes du Pas de Calais pour leur fédération. Il est
vrai que la triste renommée de cette fédération n’est plus à démontrer. A
sa tête règne sans partage et depuis de trop nombreuses années les
Génisson, Facon, Dupilet, Kucheida, Percheron et consort. Des responsables
qui ont depuis longtemps perdu de vue ce qui faisait la sève de ce parti :
les militants !
A notre niveau, nous ne pensons pas qu’Anne Sophie ai renoncé à ses
valeurs, malgré ce que veut nous faire croire Catherine Génisson dont la
gestion du dossier Dalongeville devrait plutôt l’inciter à se taire :
valeur est un terme dont Mme Génisson ignore le terme. Le leader local du
Front National a beau jeu lui aussi de se gausser d’un ralliement qu’il
qualifie de « vulgaire vengeance ». Il est vrai qu’en matière de ralliement
par pure vengeance, l’élu frontiste en connaît un rayon. N’a-t’il pas
rejoins un temps la bergerie MNR ?
Nous voyons dans ce ralliement une forme de révolte et non à un renoncement
de ses valeurs que Mlle Taszarek a profondément ancrée en elle. Elle a vu
juste une opportunité de dénoncer ainsi les dysfonctionnements d’une
fédération socialiste de plus en plus autarcique et autocrate.
On peut regretter toutefois qu’Anne Sophie Taszarek se soit perdu dans les
méandres de l’UMP qui aura tôt fait de la jeter sitôt l’élection passée.
L’UMP n’aura vu en elle qu’un simple « coup de poker électoral» et n’aura
que faire des valeurs de l’ex – responsable du MJS. En cela, la fédération
62 de l’UMP ne vaut guère mieux que son homologue socialiste.
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